Les mouvements de la pièce Second Quartet, imaginée pour la compagnie L.A. Dance Project, ne sont pas immédiatement identifiables. Ils sont motivés par des buts pratiques – éviter, frapper, lancer, pousser et résister – mais différentes stratégies sont employées pour désamorcer la reconnaissance de ces buts.
Les objets visés ne sont pas présents ou la partie du corps employée va à l’encontre du but visé, par exemple lorsqu’un danseur frappe un objet imaginaire ou pousse un autre danseur avec sa gorge ou sa cage thoracique. Sans que le spectateur ait besoin de deviner ce qui les motive, ces mouvements incomplets visent à activer sa mémoire corporelle en apparaissant dirigés ou définis par quelque chose qui n’est pas présent.
Cette ouverture permet à des images, des anticipations physiques et des associations multiples de se greffer sur la perception du mouvement.