La promotion 2021-2024 comprend 18 étudiant·es, de six nationalités différentes.

Au cours de la formation, plusieurs rendez-vous publics ont lieu, dont vous pouvez retrouver les informations ici.

Né à Paris en 2002, Victor Allain découvre la danse à l’âge de 5 ans au sein de l’Académie de Danse des Écoles Municipales Artistiques de Vitry-sur-Seine. Il y explore de nombreuses disciplines et participe à plusieurs projets notamment Tryëma 2 et 3 de 2017 à 2020. En parallèle, il se rapproche de La Briqueterie CDCN du Val-de-Marne où il fait des stages d’observation et un projet avec la chorégraphe Sandrine Maisonneuve.

Victor Allain décide de se professionnaliser après son baccalauréat en entrant en 2020 aux RIDC (Rencontres Internationales de Danse Contemporaine) et au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Il y reste un an avant d’entrer à l’école supérieur du Cndc dans la promotion 2021/2024 où il obtiendra un Diplôme National Supérieur Professionnel de Danseur (DNSPD) et une Licence Arts mention Danse.

Il participe à de nombreux projets scéniques et performatifs au sein de cette formation, dont Solo Olos du répertoire de Trisha Brown ou Parades and Changes d’Anna Halprin, et des créations de Noé Soulier, Ivanna Müller ou encore Pol Pi.

Ema Bertaud débute la danse au conservatoire de Saint-Arnoult-en-Yvelines par la danse jazz. En parallèle, elle découvre la danse hip-hop dans une association des Yvelines. Plus tard, pour approfondir sa technique, elle commence la danse classique.

À 15 ans, elle entame un cursus en danse contemporaine au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt qui marque la concrétisation de son engagement vis-à-vis de sa pratique. En 2021, elle intègre l’école supérieure du Cndc d’Angers qui lui permet d’apprendre aux côtés de divers artistes du champs contemporain.

En parallèle de cette formation, elle renforce son attachement à la culture hip-hop et développe une passion pour la réalisation vidéo. C’est en alliant ses différentes inspirations qu’Ema Bertaud a pour désir de se développer en tant qu’artiste pluridisciplinaire.

Adam Chado découvre la danse et la culture hip-hop dans une maison de quartier de Saint-Lô en Normandie. Grâce à cette entrée en matière, il pénètre dès l’âge de 10 ans dans l’univers des battles parisiens et normands, des trainings et de tous les rudiments de la danse et la culture hip-hop.

Dans l’envie d’élargir ses connaissances, il commence sa formation au sein du lycée Guillaume Le Conquérant de Falaise en 2018. Il y passe un baccalauréat spécialité Danse et Physique-Chimie. Cette formation a permis d’attiser sa curiosité et d’enrichir son parcours grâce à l’histoire de la danse contemporaine et la technique classique. Il travaille par ailleurs avec la Cie V.O. d’Olivier Viaud, ce qui constitue sa première expérience professionnelle.

Cette curiosité, l’a amené jusqu’à Angers où il intègre l’école supérieure du Cndc en 2021. Cette formation lui permet de découvrir le travail de nombreux·ses chorégraphes du monde entier. En parallèle, il travaille la composition musicale qu’il entreprend de manière autodidacte depuis le lycée.

C’est dans l’athlétisme que l’intérêt pour le mouvement est né chez Malick Cissé. Dans une pratique physique intense et technique ne se préoccupant pas du rendu, il suit des indices s’éloignant progressivement du milieu de la compétition et se reconnectant avec ses sensations, jusqu’à prendre ses premiers cours de danse hip-hop en 2017 dans une salle de quartier à Saint-Malo.

En parallèle d’études de langues à l’Université de Rennes 2, il se diversifie en s’initiant également aux danses contemporaines et classiques, avant de rejoindre le Conservatoire de Rennes, où il étudiera un an, puis intégrer en 2021 l’école supérieure du Cndc à Angers.

Ayant pris part à plusieurs projets participatifs organisés par le chorégraphe Saïdo Lehlouh, il voit apparaître chez lui un réel intérêt pour l’individualité des danseur·ses dans leur pratique, notamment en considérant la mémoire comme moteur du mouvement.

Noan Colin est un danseur qui a débuté son approche du mouvement par la danse hip-hop et le break. Il s’ouvre à la danse contemporaine, attiré par la pluridisciplinarité qu’il y trouve, et s’engage en 2019 dans un baccalauréat à horaires aménagées au Conservatoire à rayonnement régional de Brest. Par la même occasion, il s’ouvre aux enseignements classiques et jazz au cours de ses études.

Il poursuit sa formation depuis septembre 2021 à l’école supérieure du Cndc d’Angers dans un cursus DNSPD. En suivant les ateliers d’artistes comme Noé Soulier, Cyril Baldy, Ola Maciejewska ou encore Cecily Campbell, danseuse de la Trisha Brown Dance Company, il commence à chercher un mouvement oscillant entre ses influences hip-hop et un travail des structures et textures issues des ateliers auxquels il a pu assister. Au sein de cette même recherche, l’étude du rythme du corps devient une fondation sur laquelle divers imaginaires peuvent venir s’implanter et nourrir son mouvement.

Muriel Garric est danseuse contemporaine. Elle se forme à la musique classique au sein du Chœur de l’Orchestre de Paris et au conservatoire Paul Dukas en violoncelle jusqu’à la fin de son lycée.

Après le baccalauréat, elle se consacre à la danse et étudie à l’Atlantique Ballet Contemporain de la Rochelle. Elle y interprète des pièces de répertoires et des créations comme Tenir le temps de Rachid Ouramdane, Flowers crack concrete de Yuval Pick, ou RE/SOURCES d’Yvann Alexandre.

L’année suivante Muriel Garric intègre l’école supérieure du Cndc d’Angers où elle poursuit sa formation en tant qu’artiste chorégraphique. Elle y interprète des pièces de Trisha Brown et William Forsyth. En janvier 2023, elle participe à la création de Clocks & Clouds de Noé Soulier pour le Festival d’Automne à Paris au Carreau du Temple.

Pour les cartes blanches du Cndc, elle chorégraphie une pièce de groupe pour 7 danseur·ses autours du rêve. Dans ses recherches au sein de l’école, Muriel Garric questionne comment le langage cinématographique peut enrichir le langage chorégraphique. Elles se poursuivent actuellement avec la création d’un duo.

Paul Grassin commence la danse au Mans. Après des études en sciences techniques des activités physiques et sportives (STAPS) à l’Université du Maine, il intègre la formation Coline en 2018 où il croise les chemins d’Emanuel Gat, Joanne Leighton et Thomas Lebrun. Il suit des stages avec ces deux derniers et Yvann Alexandre.

En 2021, il danse dans la pièce In Extenso, Danses en Nouvelles : Danse de 16 en tant que stagiaire pour la compagnie Travelling & CO d’Hervé Robbe. Il participe au projet Opus à l’Abbaye de Royaumont et intègre l’école supérieur du Cndc d’Angers en septembre 2021 où il rencontre notamment Nathalie Béasse, Ivana Müller ou Pol Pi. Il y développe une identité artistique éclectique avec un goût tant pour la performance in-situ que pour la scène.

Depuis 2023, il est interprète pour la compagnie Contrepied.

Mado Lizzi débute la danse contemporaine dès l’enfance. Elle découvre dans cette pratique, qu’elle cultive jusqu’à la fin de ses études secondaires, une manière épanouissante d’être au monde et avec l’autre.

Elle interrompt brièvement sa formation pour suivre des études supérieures en architecture à travers lesquelles elle souhaite mettre en pratique son intérêt pour les enjeux sociétaux. Elle revient cependant rapidement à la danse, riche de cette expérience singulière de l’espace et assurée de son attrait pour le mouvement. Elle intègre l’école supérieure du Cndc à Angers en 2021 où elle élargit ses connaissances et développe ses compétences artistiques.

Mado Lizzi voit la danse comme une manière de redonner une place centrale au corps, délaissé et bridé voire détesté par la société occidentale, et comme un espace de facilitation pour (se) rencontrer, (se) transformer, (se) raconter. Elle porte un intérêt particulier à la création hybride, pluridisciplinaire, comme moyen de développer un processus narratif et de mettre l’intime en corps et en scène à travers un engagement physique fort.

Après avoir pris de nombreux cours de théâtre durant son adolescence, Stanley Menthor se tourne vers la danse en intégrant à 18 ans l’Académie Internationale de la Danse. Pendant plus de trois ans, il y suit une formation pluridisciplinaire en danse, mêlant technique classique, jazz et contemporaine. En parallèle, il suit des cours de chant lyrique au Conservatoire de Pantin. Déjà, on le retrouve sur scène en tant qu’interprète dans différents contextes, du théâtre contemporain au spectacle musical jeune public, en passant par le cabaret.

En 2021, motivé par un désir d’élaborer sa recherche artistique, Stanley Menthor candidate à l’école supérieure du Cndc à Angers dirigée par Noé Soulier où il est admis. Pendant ces trois années de formation, il rencontre de nombreux·ses artistes tel·les qu’Emma Bigé, Marion Siéfert, Cecily Campbell de la Trisha Brown Dance Company, Cyril Baldy et Dimitri Chamblas. À leur côté, il y développe une identité chorégraphique et artistique singulière nourrie des multiples facettes de son parcours.

Michael Nana commence le théâtre à Ouagadougou en 2008 et intègre la troupe Yam Wekré avec laquelle il participe à deux créations théâtrales en collaboration avec la compagnie belge Bleeding Bulls. Parallèlement, il intègre la formation “Je danse donc je suis dispensée” proposée par le CDC La Termitière.

De 2010 à 2013, il participe à de nombreuses manifestations (Dialogue de corps, Festival MASA d’Abidjan, Biennale Danse l’Afrique Danse à Bamako) et joue son premier solo, entre théâtre et danse, en janvier 2014 lors du Festival International de Danse de Ouagadougou (FIDO). Il chorégraphie la création L’odeur des arbres de Koffi Kwahulé, mise en scène par Isabelle Pousseur, et est interprète dans le spectacle Kaawral de Laurent Blondiaut, chorégraphié par Salia Sanou, en 2015. Il a aussi été chorégraphe du one man show Mes amours de Moussa Ouédraogo dit Moussa Petit Sergent.

En 2016, il participe à la création et la tournée du spectacle Désir d’horizon en tant que danseur interprète au sein de la compagnie Mouvements perpétuels de Salia Sanou. Il danse pour Olivier Tarpaga dans la création When Birds Refused to Fly, créée en janvier 2017 et qui tourne aux États-Unis en septembre 2019, puis Once the Dust Settles Flowers Bloom, créée en janvier 2023 à Charleroi danse.

Louise Phélipon, originaire d’Annecy, se forme d’abord aux arts du cirque avant de commencer la danse. Après plusieurs années de formation en danse hip-hop et contemporaine auprès du pédagogue Imad Nefti (EDHA Formation), elle obtient une licence en Parcours Chorégraphique à l’Université de Strasbourg.

Elle entre ensuite au Cndc d’Angers ou elle a l’occasion de travailler avec des chorégraphes telles que Ivana Müller, Marion Siéfert ou encore Lia Rodrigues. En parallèle, elle développe également la création d’un duo avec Muriel Garric.

Dans sa pratique personnelle, elle s’interroge sur la narratologie : Quelles histoires raconter aujourd’hui et comment les raconter ? En prenant soin de déplacer les récits et les points de vue, elle s’attelle à la création de brèches pour laisser couler de nouveaux imaginaires.

Veronika Reva est une danseuse ukrainienne. Elle fait ses premières armes à 8 ans à travers sa pratique des claquettes. Elle s’intéresse ensuite à d’autres styles de danse en s’essayant à des techniques chorégraphiques différentes. À 18 ans, elle débute ses études à l’Université nationale de la culture et des arts de Kiev où elle suit des cours dispensés par différents chorégraphes. Grâce à ce cursus, elle intègre la compagnie de danse contemporaine baza.dance group chorégraphiée par Anatoliy Vodzyanskiy. Elle participe alors à la création Paper Tigers qui est présentée en 2019 à Kiev.

En raison de la pandémie de Covid-19, Veronika Reva rentre à Odesa. Elle y rencontre la chorégraphe Antonina Kaminska et prend part à la création de Performation. Une autre performance devait voir le jour en mars 2022 mais n’a pu avoir lieu à cause de la guerre.

Veronika Reva passe une audition à P.A.R.T.S. à Bruxelles. Suite à celle-ci, elle intègre l’école supérieure du Cndc à Angers où elle poursuit aujourd’hui ses études.

Née au Japon, Noémie Samier-Okamura commence la danse classique dans un conservatoire local de Tokyo en 2006. Elle travaille notamment autour de variations du répertoire classique. Elle pratique également la clarinette dans l’ensemble de son école, jusqu’en 2016.

En 2017, elle entre à Tokyo Metropolitan Senior High School of Fine Arts, Performing Arts and Classical Music, seul lycée régional de danse au Japon, et choisit l’option danse contemporaine. Sous la direction de ses professeur·es ou intervenant·es, elle prépare trois à quatre performances par an. En parallèle des pratiques imposées dans sa formation, Noémie Samier-Okamura pratique la danse moderne au sein d’un groupe avec lequel elle participe à des concours nationaux annuels tels que le All Japan Dance Festival Creative Competition, qui rassemble plus de 80 écoles à Kobe, où iels atteignent la sixième position.

En 2021, souhaitant approfondir l’étude de la danse en France, Noémie Samier-Okamura passe l’audition d’entrée de l’école supérieure du Cndc à Angers. Elle y rencontre des artistes aux esthétiques très variées comme Noé Soulier, le groupe Paradox-Sal, Mathilde Monnier, Cecily Campbell de la Trisha Brown Dance Company ou Nathalie Béasse. À travers cette formation, elle découvre et s’intéresse aux créations de danse contemporaine en France.

Alexandre Tessier commence la danse à 5 ans, dans une association brestoise où il se forme à la danse classique. En 2018, il intègre le Conservatoire de Brest ainsi que la licence Arts à l’Université de Bretagne Occidentale. Il s’y forme à la danse contemporaine, tout en s’ouvrant à un éventail d’autres disciplines (théâtre, danse, musique, cinéma…) représentées dans cette formation. Armé d’un esprit de pluridisciplinarité, il explore la marionnette et l’écriture. En parallèle, il joue et met en scène pour la troupe amateure Le Palcoscénique et s’initie au théâtre d’improvisation auprès du collectif Poulpe Production.

Par la suite, Alexandre Tessier intègre l’école supérieure du Cndc à Angers où il affine sa pratique de la danse. En 2022, il co-crée avec Stanley Menthor Titre en cours de décision et, en 2023, il est interprète dans Clocks & Clouds de Noé Soulier. Il collabore également avec Siham Maidon pour Six-Mille Études, projet nommé lauréat régional au concours Danse avec ton Crous 2022, et Point de fuite en 2023.

Actuellement, Alexandre Tessier continue de mener ses recherches collaboratives sur le croisement de diverses pratiques artistiques, en mêlant notamment la danse et le théâtre, et s’intéresse à la dimension chorégraphique et pédagogique du contact improvisation.

Alina Tskhovryebova est une danseuse et chorégraphe ukrainienne. Elle débute sa formation à l’âge de 5 ans au sein de l’école de danse contemporaine Drugie Tanz à Dnipro où elle apprend les fondamentaux du ballet classique, de la danse contemporaine, de la composition et de l’improvisation. Elle suit des études de danse dans un premier temps à l’Université nationale des arts et de la culture de Kiev puis à l’école supérieure du Cndc à Angers.

En tant que danseuse professionnelle, Alina Tskhovryebova poursuit sa formation en participant à différents ateliers en Ukraine et à l’étranger, danse lors de festivals internationaux (Mime Wave Festival, GOGOLFest) et dans le cadre de projets collaboratifs (DanceFORMATION, SWARM). Elle intègre plusieurs compagnies – Kyiv Modern Ballet (2014-2016), Totem Dance Group (2016-2018) et n’Era Dance Group (2017-2018) – et participe à différents projets de chorégraphes étranger·ères, en tant qu’interprète ou assistante.

Alina Tskhovryebova commence à travailler sur ses premières créations au cours de ses études à Kiev. À cette époque, elle est invitée à créer un solo pour les étudiant·es d’une école de ballet renommée qui est présenté lors de compétitions et festivals. Dans le cadre de son cursus à l’école du Cndc, elle crée le solo Respirare en 2021, co-signe le duo PARAPHRASE en 2022 et est interprète dans The Wind Blows My Face présenté au CCN de Nantes en 2023.

Gal Zusmanovich débute la danse à l’âge de 12 ans en Israël. À 16 ans, elle intègre le groupe de hip-hop Cocktail Of Madness et prend part à différents projets et clips musicaux en tant que danseuse. S’ensuit une participation à l’émission Just Want To Dance qui lui offre l’opportunité de travailler avec les chorégraphes Idan Sharabi, Nadav Zelner and Eden Shabtai. Elle collabore également avec Iyar Elezra sur sa création What’s Now? et Yankalle Filtzer sur Zero. En 2021, elle crée Self Solo qu’elle décline ensuite pour d’autres danseur·ses et interprètes.

Gal Zusmanovich poursuit sa formation au sein de l’école de danse contemporaine Maslool à Tel Aviv puis entre en 2021 à l’école supérieure du Cndc à Angers, sous la direction de Noé Soulier. Elle intègre l’école de danse electro La Planke en 2022.

Multipliant ses apparitions dans différents projets audiovisuels, Gal Zusmanovich travaille sous la direction du chorégraphe Damien Jalet pour une publicité pour la marque Apple et de la réalisatrice Léa Simon dans le clip de la chanson “Auburn” de Lomepal. Elle est aussi professeure et donne des ateliers et cours de danse hip-hop et danse expérimentale à travers le monde.