La résidence d’artiste associé·e, dispositif spécifique mis en place par le Ministère de la Culture, permet à un·e artiste d’être accompagné·e et soutenu·e sur le long terme.
Son objectif est de renforcer la présence durable et la participation d’un·e artiste au projet culturel d’une structure labellisée.
À partir du 1er janvier 2024, le Cndc s’associe à deux artistes aux univers distincts : Maud Blandel et Léa Vinette.

Formée initialement à la danse contemporaine, puis à la mise en scène (Manufacture, Lausanne) et aux arts plastiques (HEAD, Genève), Maud Blandel élabore depuis 2015 ses propres pièces chorégraphiques. Singulier et physiquement engagé, chacun de ses travaux s’appuie sur une base musicale conceptuelle afin de mettre en corps et en forme divers phénomènes altérés par le passage du temps. Elle travaille ainsi sur la notion de corps sacrifié et la mise en spectacle du corps féminin (TOUCH DOWN, 2015), sur la folklorisation de pratiques de danse populaire (Lignes de conduite, 2018), sur la mise à mort du temps via un type de divertissement musical du XVIIe siècle appelé Divertimento (Diverti Menti, 2020).

En parallèle de ses activités, elle travaille comme assistante auprès d’artistes tel·les que Cindy Van Acker, Karim Bel Kacem, Heiner Goebbels ou encore Romeo Castellucci.

Depuis 2016, Maud Blandel est accompagnée par la plateforme Parallèle en production et diffusion. Elle est artiste en résidence à l’Arsenic - centre d’art scénique contemporain de Lausanne depuis septembre 2018, et artiste associée
au Cndc - Angers et à Bonlieu - scène nationale d’Annecy depuis 2024.

D’abord formée au conservatoire de Nantes, puis de Lyon, Léa Vinette suit ensuite la formation en danse et chorégraphie à l’école d’arts supérieurs ArtEZ aux Pays-Bas de 2013 à 2017. Après ses études, Léa travaille avec différents chorégraphes (Liat Magnezy, Ido Batash, Michèle-Anne de Mey, et Rakesh Sukesh). En 2014, Léa rencontre Florence Augendre et son travail de fasciapulsologie appliquée à la danse. Cette pratique devient une vraie recherche physique et intellectuelle, et un outil important dans son propre travail de création. En 2020, Léa suit la formation à Charleroi Danse en danse et pratiques chorégraphiques avec notamment Mark Tompkins, Boris Charmatz, Lia Rodrigues, Nora Chipaumire. Elle se forme également durant plusieurs masterclass (Christos Papadopoulos, Maud Le Pladec, Cindy van Acker, Seydou Boro, Germaine Acogny). Elle est invitée pour un laboratoire avec Ambra Senatore en 2019. En 2021, Léa participe à la création Lilith de Marion Blondeau en tant que regard extérieur chorégraphique.

Léa partage son temps entre son travail en tant qu’interprète et en tant que chorégraphe. Actuellement, elle travaille comme interprète avec Louise Vanneste-Rising Horses (earths, METAKUSTE), Michèle Murray- PLAY (Duos/Collisions et Combustions, Wilder Shores), Tabea Martin (Geh nicht in den Wald, im Wald ist der Wald), Marielle Morales (M-Ondes), et la cie La Drache (Beste Cantate).

Depuis 2020, Léa développe son travail de chorégraphe sur les territoires de Nantes et de Bruxelles. Elle crée sa première pièce en novembre 2022, le solo Nox, au CCN de Nantes en co-réalisation avec la Soufflerie. Actuellement, elle prépare le duo Nos FEUX, dont la création est prévue en mars 2024 au Cndc Angers dans le cadre du festival Conversations.

Léa allie une physicalité viscérale et charnelle avec une écriture sensible. C’est la nature crue et brutale de l’homme qui l’intéresse, son énergie parfois bouillonnante qui l’agite et le meut, entre émotions et raison. Pour exprimer cette vitalité et la beauté des contrastes, elle travaille avec des corps électriques, alertes, et spontanés.

Léa Vinette est artiste associée au Cndc Angers, artiste invitée au SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS / Cie 29/27 à Nantes et accompagnée par le Grand Studio à Bruxelles.

Elle sera également accompagnée dans le cadre du dispositif Tremplin à partir de l’automne 2024 jusqu’en 2027.

Les projets de Léa Vinette sont produits et diffusés par Météores.