©Delphine Perrin
Dans Close Up, la danse, la vidéo en temps réel et la musique de Johann-Sebastian Bach – jouée en live par l’ensemble il Convito – zooment sur l’expérience de l’existence : polyphonique, expressive et non linéaire.
Depuis ses débuts, Noé Soulier, actuel directeur du Cndc, passe le mouvement au microscope. Avec Close Up, créé au Festival d’Avignon 2024, le chorégraphe prolonge la recherche qu’il a entamée dans First Memory et le film Fragments en zoomant encore un peu plus sur le noyau du geste. Une vidéo tournée en direct, projetée en grand écran capte un microcosme chorégraphique au plus proche des corps de six danseur·euses de haut vol, lancé·es dans une chorégraphie guidée par des tâches très précises : frapper, attraper, éviter, lancer. Autant d’actions motivées par un but qu’iels distordent pour les rendre méconnaissables et faire naître une expressivité, qui fait étrangement écho à la musique de Johann-Sebastian Bach. Ses compositions en contrepoint, jouées en live par l’ensemble baroque il Convito – au traverso, violon, viole de gambe, violoncelle et clavecin – se construisent hors de tout développement narratif et sont pétries de sentiments. Ce décalage musical et chorégraphique saisit alors l’essence de nos expériences intimes, polyphoniques, affectives, complexes et sans linéarité.
Distribution
Conception et chorégraphie : Noé Soulier Avec : Julie Charbonnier, Nangaline Gomis, Yumiko Funaya, Samuel Planas, Mélisande Tonolo, Gal Zusmanovich
Musique : Pièces de Johann Sebastian Bach appartenant à L’Art de la fugue et Andante extrait de la sonate n.2 pour violon seul Interprétée par l’Ensemble il Convito : Maude Gratton (clavecin et direction), Amélie Michel (traverso), Sophie Gent ou Christine Busch (violon), Claire Gratton (viole de gambe), Ageet Zweistra ou Keiko Gomi (violoncelle)
Assistante : Stephanie Amurao Collaboration artistique : Julie Charbonnier, Nangaline Gomis, Yumiko Funaya, Samuel Planas, Mélisande Tonolo, Gal Zusmanovich Scénographie : Noé Soulier, Kelig Le Bars et Pierre Martin Oriol Dispositif vidéo : Pierre Martin Oriol Création lumière : Kelig Le Bars Régie lumière : Nicolas Bazoge Ingénierie sonore et régie vidéo : Jérôme Tuncer
Mentions de production
Production : Cndc – Angers Coproduction : Il Convito, Théâtre de la Ville (Paris), Angers Nantes Opera, Romaeuropa Festival, Espaces Pluriels Scène conventionnée danse (Pau), Theater Freiburg, Arsenal Cité musicale de Metz, Maison de la danse Pôle européen de création (Lyon), Théâtre Auditorium de Poitiers, Chaillot Théâtre national de la danse (Paris) Avec le soutien de l’OARA (accueil en résidence), de la Villa Albertine et de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Teaser
Tournées
2024
15-20 juillet : Festival d’Avignon, Opéra Grand Avignon – Avignon (FR) 9-10 octobre : Cndc – Angers (FR) 16 octobre : RomaEuropa Festival, Teatro Argentina – Rome (IT) 28-29 novembre : La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche – Valence (FR) 7 décembre : Theater Freiburg – Freiburg (DE)
2025
18-19 janvier : Festival Waterproof, Opéra de Rennes – Rennes (FR) 25-26 janvier : Festival Trajectoires, Angers Nantes Opéra, Théâtre Graslin – Nantes (FR) 28 janvier : Le Quartz - Scène nationale de Brest – Brest (FR) 31 janvier : TAP - Théâtre Auditorium de Poitiers – Poitiers (FR) 5 février : Espaces Pluriels – Pau (FR) 7 février : Scène Nationale du Sud-Aquitain – Anglet (FR) 11-13 mars : Théâtre de la Ville – Paris (FR) 20-21 mars : Royal Ballet and Opera – Londres, dans le cadre du Dance Reflections by Van Cleef & Arpels Festival (GB) 27 mars : Cité musicale-Metz, Arsenal Jean-Marie Rausch – Metz (FR)
Contact diffusion
Céline Chouffot
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Presse
Entretien avec Noé Soulier dans l’émission Affaires culturelles diffusée sur France Culture
Extraits de presse :
« Attraper, éviter, frapper ou lancer restent la base de cette fulgurance bien méditée, ici accompagnés sur instruments anciens, dont le clavecin et la viole de gambe, […] en diapason avec deux chorégraphies : celle qui se danse sur le plateau et l’autre, créée en live par la caméra, où un savant cadrage répond à l’abstraction musicale en se rapprochant des corps et de leur architecture. D’où le titre : Close Up. » Transfuge
« Fin de la multiplicité des points de vue et fin de l’hégémonie du public qui choisit l’endroit où son regard se porte. C’est maintenant le danseur ou la danseuse qui décide ce qu’il nous montre, en gros plan, au plus près de sa chair. Et ce qu’il nous montre est superbe. Justement acclamé à sa création, Close Up est une œuvre splendide et d’une grande cohérence. » La Terrasse
« Déployant son savoir-faire, une danse faite de torsions et de gestes comme dépliés, Noé Soulier ose l’abstraction sensuelle. Les interprètes […] échangent regards et placements au sol, épousent le rythme des pièces contrapuntiques de Bach jusqu’à l’épuisement. Et lorsque la gestuelle appelle le silence, c’est le souffle heurté des solistes qui donne la cadence. » Les Échos
« À la recherche d’une forme ‘‘d’expressivité non narrative’’, Noé Soulier a su créer aussi, avec Close Up, une proximité totalement emballante. » Libération
« Macro-micro, avant-arrière, ce jeu de plans est l’un des attraits ludiques de Close Up, où la gestuelle segmentée et physique, quasi athlétique, devenue la signature de Noé Soulier, éclate. » Le Monde