Chorégraphie, conception son et lumière : Nacera Belaza
Avec : Nacera Belaza, Aurélie Berland, Paulin Banc, Mohamed Ech Charquaouy
Régie générale : Christophe Renaud
Production, diffusion : Jihane Belaza Pouplier, Virigine Dupray

Production : Compagnie Nacera Belaza
Coproduction : Festival Montpellier Danse ; MC93-Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis ; Le Festival d’Automne à Paris ; deSingel, Campus International des Arts ; Points communs, nouvelle scène nationale de Cergy / Val d’Oise ; Theater Freiburg
Dans le cadre de l’Accueil-Studio : CCN Ballet de Lorraine ; CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble ; Cndc – Angers.
Soutiens : Fonds Transfabrik – Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant ; King’s Fountain ; Villa Albertine ; Région Ile-de-France, dans le cadre du dispositif d’aide à la création ; Ministère de la Culture et de la Communication DRAC - Ile-de-France au titre de compagnie conventionnée.

Nacera Belaza est née en Algérie et vit en France depuis l’âge de cinq ans. Après des études de Lettres Modernes, elle crée en 1989 sa propre compagnie. C’est en autodidacte qu’elle est entrée en danse, poussée par la nécessité vitale de s’exprimer, de dire et de dénouer la complexité d’une double appartenance culturelle.

C’est, pendant l’enfance puis l’adolescence, de ce corps contraint et confiné par le choc des cultures que surgit spontanément le langage, puisant la matière tout d’abord en soi puis dans ce que lui apportera la littérature. Pour libérer, il faut dire juste et précis, se défier de la complaisance et de la séduction. Nacera Belaza chorégraphie un cheminement intérieur, l’espace, le vide en soi, les zones d’ombre et de lumière, le vertige, la répétition. Elle fait de la danse une plongée verticale introspective. Ses pièces explorent le mouvement en un souffle serein, profond et continu, confrontant la patience, la rigueur, le dépouillement au « vacarme assourdissant de nos existences », rendant au geste son utilité existentielle.

Son travail, reconnu et salué par le ministère de la Culture, lui a valu en 2015 d’être nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. En 2008 Le Cri a reçu le prix de la révélation du Syndicat de la Critique. En 2017, la SACD a également salué son parcours en lui remettant le Prix Chorégraphe. La compagnie bénéficie du statut CERNI (Compagnie et Ensemble à Rayonnement National et International) depuis 2017.

L’ensemble de ses pièces est régulièrement présenté en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique du Nord. En France, elle est invitée par des théâtres et festivals tels que le Festival Montpellier Danse, les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, le Festival d’Avignon, la Biennale de la danse de Lyon ou encore le Festival de Marseille. Elle a, en parallèle de son activité en France et à l’étranger, créé en Algérie une coopérative qui lui permet de mener un travail régulier avec le pays de ses origines. Elle présente L’Onde en 2020 au Festival d’Automne à Paris et créé L’Envol en 2022 au festival Montpellier Danse.

– Programme de salle

– Extraits de presse
— « Le plateau est l’endroit où j’apprends à faire le contraire de ce qu’on fait dans la vie » Entretien sur Radiofrance
— « Virtuose de la lumière, la chorégraphe s’en sert pour structurer l’espace, faire surgir des tableaux » Sceneweb